alpha blondy
Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, est né le 1er janvier 1953 à Dimbrokro en Côte d'Ivoire. Il est élevé par sa grand-mère Chérie Coco, qui le choie et s'occupe de lui avec attention. Il est renvoyé du collège en 72 et part finir ses études à Monrovia au Libéria. Il y parle l'anglais qu'il a appris alors qu'il était au collège. Puis il part pour New York poursuivre des études d'anglais.
En réalité, cette ville lui permet de découvrir le reggae lors d'un concert des Jamaïcains de Burning Spear en 77. Là, il commence à chanter dans divers groupes avec le projet certain d'enregistrer un disque. C'est presque chose faite quand il rencontre le producteur Clive Hunt. Mais malheureusement, ce dernier le laisse tomber à la dernière minute. Véritablement déprimé, Seydou Koné rentre à Abidjan dans son pays natal.
Il vit à ce moment-là une période sombre de sa vie : enfermé dans un hôpital psychiatrique, il y passe deux ans durant lesquels il s'accroche à la musique et ses chansons. www.natalie.canalblog.com
akon
Ce jeune artiste possède une histoire unique. Africain d’origine Sénégalaise, AKON est arrivé aux Etats-Unis quand il avait sept ans. Il a grandit dans un environnement qui reconnaît la vraie valeur d'un artiste ; avec comme modèle son père, le légendaire musicien de jazz Mor Thiam. C'est l'amour et la passion d'AKON pour la musique qui lui a permis de s’épanouir en dépit de ses ennuis comme jeune... Ce jeune artiste possède une histoire unique. Africain d’origine Sénégalaise, AKON est arrivé aux Etats-Unis quand il avait sept ans. Il a grandit dans un environnement qui reconnaît la vraie valeur d'un artiste ; avec comme modèle son père, le légendaire musicien de jazz Mor Thiam. C'est l'amour et la passion d'AKON pour la musique qui lui a permis de s’épanouir en dépit de ses ennuis comme jeune résidant du New Jersey. AKON a commencé à jouer plusieurs instruments de percussion et par la suite à découvert la culture hip-hop, en dépit de son dédain initial pour le genre. « Quand j'ai entendu la première fois du hip-hop j'ai pensé que ce n’était pas pour moi parce que je n'avais pas compris le concept des personnes parlant au-dessus de la musique, mais en écoutant les lyrics, je me suis rendu compte de la formidable richesse de cette musique ». Par la suite, le développement musical d'AKON a éclaté et il a commencé à diriger son énergie dans l'écriture et à produire sa propre musique influencée par le style hip hop. La capacité d'AKON d'atteindre un auditeur est une de ses marques de fabrique: Avec une voix unique et un modèle détendu de chant, il chante d'une manière très intime. Véritable et honnête, la musique d'AKON est une révolution. « Quand je chante, je donne à l'auditeur une partie de moi. » Soyez préparé pour le recevoir… |
youssou ndour el super etoile
Youssou N'dour est né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal. Son père Elimane est ouvrier. Sa mère Ndèye Sokhna Mboup est griotte. Dès son plus jeune âge, il préfère la musique à ses études. Mais ses parents sont intraitables et désirent le voir réussir. Pourtant à onze ans, il décide d'intégrer la troupe théâtrale Sine Dramatique. Remarqué par un musicien du Dounia Orchestra, Pacheco, celui-ci le recommande auprès du Diamono et particulièrement de Charlie Diop. Il entre au sein du groupe et attend patiemment son heure de gloire. Le véritable déclic se produit alors qu'il n'a que treize ans. A l'occasion de la mort de Papa Semba Diop dit Mba, leader du Star Band de Dakar, le Super Diamono compose un morceau que le jeune Youssou, de sa voix si particulière, doit interpréter lors d'un concert de soutien à sa famille à Saint-Louis. C'est un véritable succès. www.ndongolo.canalblog.com
el hadji diouf
Le Sénégalais fait partie de ces supernovae du football, capables d’irradier un match par leur classe individuelle, au point d’éclipser la prestation d’ensemble de leurs adversaires comme de leurs coéquipiers.
|
sa neex (soleil levant)
Natif de Thiès, membre de la troupe théâtrale Soleil levant, actuellement, le plus populaire des comédiens sénégalais. Ce succès, difficilement gérable, Cheikhou le doit à ses comédies telles que Askanu laobé, Sa neex, Lamb-ji entre autres, qui mettent la plupart des Sénégalais dans des moments de joie inoubliables. Même les expressions ironiques qu’il utilise commencent à occuper une place dans le langage populaire sénégalais. N’ayant fait aucune école de théâtre ou d’art, Mame Cheikh Guèye arrive tout de même à se faire une bonne place dans le soleil dans la comédie sénégalaise.
Au lendemain d’une forte pluie qui s’est abattue dans la capitale du Rail, certains quartiers affichent un décor inhabituel. Diakhao, localité où habite Mame Cheikh Guèye, comédien de la Compagnie Soleil Levant de Thiès, n’est pas épargnée. Assis sur un petit banc en bois, suffisant pour soutenir un poids plume, Cheikhou, comme l’appelle ses proches, vient tout juste de se réveiller. Après une grasse matinée. La veille, il était dans la ville de Saint-Louis, pour rendre visite à des amis. Avec ses presque deux mètres, il se trouve parfaitement à l’aise dans sa démarche soutenue par de grandes enjambées.
Cheikhou, d’un débit tantôt lent, tantôt moyen et d’une voix traînante, essaye de reconstituer le passé, notamment, ses débuts dans le théâtre : «C’était vers les années 1986-87, j’étais tout jeune. J’accompagnais mes frères qui faisaient du théâtre. Je portais leurs bagages et parfois les tam-tams, quand ils allaient faire des représentations. Mais ma grand-mère voulait que j’étudie.» Malgré ce rôle de second plan, il ne s’est jamais lassé de voir un jour son rêve se réaliser. Hasard ou coup du destin ? Ndoumbélane, la troupe théâtrale dont faisait partie son grand frère, allait faire un spectacle à la mairie de Thiès. Au moment de la distribution des rôles, une absence a été notée. Toutes les pensées se tournent vers Mame Cheikh. Début d’un rêve qui prend forme : «Ils ont commencé à m’expliquer mon rôle et à quelles étapes je devais intervenir dans la pièce. Mais, au fond de moi, je connaissais très bien ce rôle. Après la fin de la scène, ils m’ont félicité. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à faire partie de leur schéma.» En réalité, c’est Gningue, ou encore Baba Gadiaga dans Askanu Laobé, qui a guidé ses premiers pas vers les planches. Ainsi, Cheikhou s’est taillé un difficile destin d’artiste parsemé d’embûches. Un défi qu’il essaye de relever. www.serierubi.canalblog.com
ndongo lo
2005-16 JANVIER 2006 |
Disparu il y a un an, Ndongo Lô a été enterré au cimetière de Touba, la ville sainte où demeurent ses parents. Aujourd’hui, ses proches, ses amis, ses admirateurs et les mélomanes se souviennent du chanteur et de son œuvre musicale. Une année après la terrible nouvelle, un retour à Pikine et à Touba permet de constater que l’on se souvient de l’homme. Un festival et une fondation porteront désormais son nom. Mais, c’est surtout par des prières qu’ils commémorent l’anniversaire de celui qui marquera à jamais la musique sénégalaise. Les proches et les admirateurs se souviennent dans la prière "Ici Ndongo Lô repose". L’écriture faite à la peinture, sur un côté du mur, est maladroite. Mais, sur une plaque finement ciselée à l’aliminium, l’épitaphe est reprise avec une calligraphie plus précise : "Ndongo Lô Niang Mou Serigne Fallou 17-1-2005". Le groupe de jeunes gens, autour du rectangle recouvert de carreaux d’un blanc immaculé, marmone des prières. Après quoi, chacun ramasse une poignée de sable de la tombe, la porte vers la bouche et la répand à nouveau sur le monticule de terre. Il est presque quatorze heures et avant la prière du vendredi, ces jeunes fidèles, venus accomplir leur devoir à la mosquée de Touba, se succédent ainsi depuis une quinzaine de minutes autour de la tombe du chanteur qui les a quittés, il y a presque un an. Jour pour jour. Ces fans, des garçons, la trentaine ou souvent moins âgés et des jeunes filles ont tous la même parole. "On est venu prier pour lui. Pour que dieu l’accueille en son paradis." Il en est ainsi depuis que la dépouille du chanteur a été portée au cimétière de Touba, témoigne Ibrahima Thiaw, un des hommes guidant volontiers les visiteurs sur les lieux. Selon lui, le temps du dernier magal, le mouvement humain autour de la tombe de l’artiste avait atteint son paroxysme avec un nombre impressionnant de visiteurs. Mais, souligne le vieux Ibrahima Thiaw, c’est l’enterrement de Ndongo Lô, le 17 janvier 2005, qui n’a cessé de marquer les esprits à Touba. Ibrahima Ndiaye, un jeune de Mbacké qui a suivi les concerts du chanteur au night-club dakarois le Ravin, le confirme. Venu célébrer la Tabaski parmi les siens dans le Baol et trouvé ce vendredi au cimetière, il confie être venu faire des prières pour le repos de Ndongo Lô. "Ndongo appartient à tout le monde", selon son père Trois jeunes filles, le voile sur la tête, sont venues en faire de même. Elles sont du village de Kaba, près de Khombole. "Nous sommes là, avec des parents, pour formuler des prières pour le repos de nos proches disparus et enterrés ici à Touba. Nous saisissons l’opportunité et prions aussi pour Ndongo Lô. Il nous a beaucoup marquées. Que Serigne Fallou Mbacké, sur qui il comptait beaucoup, le conduise au paradis", dit l’une des jeunes filles penchées sur la tombe. Elles soutienent que l’œuvre de l’artiste les habite toujours. Une dizaine de jeunes garçons, venus également formuler des prières pour le défunt chanteur, leur succèdent sur les lieux. Au rythme des visites, l’on croirait à une idôlatrie. Mais, que non, répondent Laye Mbaye et Laye Ndour, tous deux ouvriers à Pikine. Ils disent être venus, eux aussi, prier pour tous ceux qui reposent dans le cimetière. Mais, Ndongo Lô, remarquent-ils, se distingue particulièrement parce que ses chansons les touchent au plus profond d’eux-mêmes. Ils affirment avoir des amis communs avec le chanteur au quartier Darou à Pikine. Une certaine proximité partagée donc de son vivant à Dakar. L’idôlatrie voilà ce qui ne plairait pas au papa de Ndongo Lô. Le patriarche trouvé dans sa maison sise derrière le nouveau commissariat de police de Touba, entouré de ses enfants, est catégorique : son défunt fils est le "Ndongo de tout le monde". Mais, le plus important, selon le vieux El Hadji Magnick Niang, est de formuler des prières pour le disparu. "Tout le monde vient ici depuis la mort de Ndongo, même les djinns ! Mais, je le réaffirme, Ndongo était comme tout être humain, un mortel. On peut lui rendre hommage, mais c’est surtout de prières dont il a plus besoin là où il se trouve en ce moment.", souligne le vieux Niang. Très humble et calme, il formule des prières pour nous avant de demander des nouvelles de Dakar. "Merci de penser encore à lui, mais n’oubliez pas surtout de prier pour lui.". Une invite d’un père à l’endroit des amis, des fans et de tout admirateur de feu Ndongo Lô... (www.ndongolo.canalblog.com) |
|
muñeca brava
La propriété des Di Carlos a été baptisée "Solitude", nom bien choisi, car c'est bien elle, la solitude, qui rôde derrière les portes, le long des interminables couloirs glacés, dans la salle à manger où dîne la famille, et surtout dans la chambre de la vielle Angelica, matriarche de la famille. Angelica ne sort presque plus de sa chambre, elle s'y morfond dans sa douleur depuis que Rosario enceinte fut chassée de la maison. Rosario était sa servante préférée, et Frederico, son fils, l'avait aimée le temps de l'engrosser, pour finalement épouser Luisa par intérêt. Le mariage de Frederico Di Carlos avec Luisa Rapallo ne reposait que sur deux motifs : pour Frederico, il s'agissait de preserver sa situation alors qu'il frôlait la faillite, et pour Luisa enceinte à l'époque, il était seulement question de protéger son honneur. Mais seulement quelques personnes partagent ce secret. |